FredVoyage

Prague

Comme l'année dernière, je n'avais pas pu voler beaucoup, cette année, je me suis fait une liste d'endroits où j'aimerais bien aller. Prague est l'une des dernières villes de cette liste que je n'ai pas encore faite.

Valise bouclée, sac préparé, c'est Raphaël qui est dispo pour m'accompagner. On se retrouve le vendredi soir pour tout préparer. J'ai déjà regardé les terrains, et on prépare ensemble la nav, en tenant compte de la météo, qui, sur le papier, semble tout à fait correcte même si quelques averses sont à noter.

On se lève tôt le samedi matin pour être au terrain vers 8h30. Le temps de sortir l'avion et de faire le plein, on décolle vers 9h20, direction Nancy. Entre Orléans et Nancy, il n'y a rien, surtout le weekend, toutes les zones rouges autour de Nancy sont désactivées, surtout en août, alors c'est direct et tranquille, toujours tout droit, sauf à Montargis et Troyes pour éviter la ville et les terrains.

On arrive à Nancy, on contourne la ville par le sud.

On pensait pouvoir faire une longue finale, mais avec plusieurs trafics qui arrivent verticale, on se reporte en vent arrière.

La finale se fait au-dessus de quelques maisons et on atterrit, comme d'habitude, en piste 03.

Nancy, c'est l'un de mes terrains favoris pour aller en Allemagne, car je peux faire un stop facilement, le plein, et pas de douane pour aller en Allemagne, alors en 15 minutes, on fait une pause et on repart.

Au chrono, on atterrit à 10h54, le temps de sortir de la piste, de rouler à la pompe, faire le plein et repartir, on a redécollé à 11h14. C'est le plus rapide que l'on puisse faire sur ce type de terrain. On peut parfois gagner 5 minutes sur un terrain plus petit, mais à Nancy, ce qui est pratique, c'est qu'on peut payer la taxe avec AEROPS, une appli faite pour ça, donc pas besoin de quitter l'avion. C'est souvent possible de faire ça dans certains terrains en France, Angleterre et en Allemagne surtout car c'est une application allemande, qui commence à se répendre un peu partout.

On passe la frontière allemande comme souvent en ce moment, au nord de Strasbourg, puis on passe au nord de Stuttgart. On passe au-dessus de la petite ville de Gundelsheim :

Il doit y avoir du vin puisqu'il y a des vignes sur les côteaux.

D'ailleurs, à quelques kilomètres, le Burg Hornberg est un château avec des vignobles :

Quelques minutes après, on passe au-dessus du centre de test Bosch de Boxberg. C'est un centre de 94 hectares, avec 20 sections de test qui représente différents types de conditions de conduite, sur un total de 15km. Apparemment, c'est possible de venir sans réservation pour tester son véhicule.

On continue, en descente vers le terrain de Bamberg, quand on aperçoit la ville du même nom :

On passe au-dessus de la ville et des installations portuaires :

Avant d'arriver sur le terrain :

On atterrit, on fait le plein, mais cette fois, on prend notre temps. Déjà, en arrivant, quelques gouttes de pluie, et comme il y a une pizzéria, on peut prendre un peu le temps de manger.


On est en Allemagne, alors c'est toujours un peu difficile de retrouver dans son assiette, ce que l'on imagine avoir commandé. C'est un peu ce qu'il s'est passé avec Raph, qui a commandé une pizza avec un supplément fromage, et s'est retrouvé avec une pizza, avec un centimètre de fromage collé sur le fond de toute la pizza, et quelques tomates pour faire contraste. Difficile à manger, on est reparti avec en doggy bad, et je ne dirai rien sur ce qu'est devenu le doggy bag.

On reste donc un peu plus d'une heure, le temps de déguster nos pizzas, et de regarder la météo. Les nuages sont menaçants, mais restent assez hauts, et pas d'orage en vue ou de prévu, donc on reprend notre route vers 14h30. Il ne reste que 1h30 de vol jusqu'à Prague, et quelques montagnes, mais rien de bien haut.

On décolle, et on se prend quelques gouttes mais rien de bien méchant. Au lieu de faire une ligne droite, on essaie de passer là où la montagne est la moins élevée, en montant à 4000ft, on a une surface au sol à moins de 2000ft, ce qui laisse de la marge, et tout passe sans problème l'entrée en République Tchèque. On se dirige vers Plzeň et je demande au contrôleur si c'est possible de passer par le sud de Prague pour l'approche. Les dernières fois où je suis allé, on m'avait fait passer par le nord, mais comme les averses sont plutôt au nord de Prague, c'est plus simple de passer au sud, et il me confirme que c'est possible.

On arrive à Plzeň et je ne me prive pas de prendre une belle photo de la vieille ville :

C'est une très belle ville, pas très grande, mais ça vaut le détour en allant à Prague en voiture. Plzeň, c'est là d'où vient la Pils, cette bière amère d'origine Tchèque, assez répendue.

J'en profite pour prendre une photo de la banlieu, de ces quartiers assez énormes, avec des immeubles de toutes les couleurs. J'en reparlerai au retour.

On poursuit avec un petit château qui se trouve discrêtement dans une forêt près de Hořovice :

Le Château de Zbiroh habrite le trésor des Templiers (tuniques, épées, ...) et c'est indiqué que le château de Zbiroh est le siège de l'ordre des templiers. Je ne suis pas allé vérifier.

Certains apprécieront, d'autres moins, voici quelques maisons modernes, j'aime bien :

L'arrivée sur Prague semble un peu difficile. Déjà pour arriver à l'entrée de la zone de Kbely par le point Roméo, il faut traverser la zone du terrain de Bubovice. Facile, je quitte la radio Prague Info, et je passe sur la fréquence de Bubovice, clairance obtenue, on traverse autour de 3200ft, puis on descend vers 2000ft pour arrivée au point Roméo. Contact avec Kbely, clairance obtenue, et à partir de là, c'est un peu compliqué.

Voici la vue de Prague en arrivant au point Romeo :


Route vers le nord, un autre avion fait route inverse en provenance de Letňany, notre destination, un peu plus haut, on le voit bien, on le croise, tout est bon, mais ce qui est devant reste un peu inquiétant.

On voit bien sur la photo que c'est assez agité. On voit Prague, mais on voit aussi de gros nuages et des averses assez fortes (pour la partie assez forte, on ne le voit pas, mais on va vite comprendre).

On arrive sur le terrain de Letňany vertical, puis tout se passe assez vite car le terrain n'est pas grand, il est collé à la ville et le tour de piste est très court. Voici le terrain en arrivant ;

On voit bien le terrain, et à l'horizon, on voit aussi très bien les averses qui arrivent. On se reporte en vent arrière, mais juste avant, une petite photo de Prague. C'est pas facile de voir le château quand on ne connait pas, mais pour une fois, j'ai pu le reconnaître et essayer de le prendre, même si le résultat n'est pas très beau :

Voici ce que ça donne quand on arrive en vent arrière :

Les nuages sont là, les averses aussi, mais pas encore sur le terrain. On fait l'approche, finale, Raph me dit de bien rester près des commandes et il a raison : le vent est en rafale à 27kt (l'avion est limité à 22kt), mais heureusement, c'est une piste en herbe, malheureusement, pas très large.

Au moment de passre les 15 mètres, ça bouge assez fort dans tous les sens, mais Raph maintient bien l'avion et on touche un peu de travers, mais dans le bon sens, pour redresser et glisser sur la piste dans le bon sens. On peut tout faire sur une piste en herbe, c'est trop simple. La même chose sur une piste en dur aurait été plus compliqué (il suffit de revoir certains vols au Touquet).

Donc on sort de la piste, je m'occupe de la radio qui est très directive, surtout sur l'aspect "garez-vous là et venez payer la taxe avant de partir", on se gare devant la tour et on reste dans l'avion car l'averse est maintenant sur nous.

La photo n'est pas bonne, mais la manche à air est bien droite ! 27kt, c'est chaud, mais un Cessna n'a pas froid aux yeux, il a décollé quand on a atterri, et il s'est amusé à faire un tour de piste. Je ne dirai pas tranquillement, mais il l'a fait, juste un et il est rentré, avec tout ce vent.

Une fois l'averse passée, on est sorti de l'avion. Normalement, je mets la bâche pour le protéger, mais il était tellement humide, trempé même, que j'ai préféré le laisser sêcher.

On est donc parti en le laissant là, avec nos sacs, et le temps que l'on règle la taxe et que l'on décide de partir, la pluie était terminée. On a donc fait 500m à pied pour rejoindre le métro au bout de la piste, et on a pris le métro direction Muzeum, pour aller directement à l'hôtel :

On est arrivé à l'hôtel et on y est resté un petit moment pour s'installer, puis on a voulu ressortir se balader mais on est retourné dans la chambre car il s'était remis à pleuvoir.

Finalement, on est ressorti pour se balader, pour profiter d'une accalmie et monter au château de Prague. J'ai juste fait 2 photos.

La première, c'est une photo d'un bâtiment que j'ai retrouvé et qui était en photo dans un autre article, celui qui parle de Olga Havlová, vous pouvez lire l'article, et voici la photo actuelle de l'endroit qui est présenté en photo dans cet article :

Ensuite, en redescendant du château, il y a une ruelle avec de petites maisons colorées. Cette rue était accessible facilement mais depuis une dizaine d'année, il y a un tourniquet et il faut acheter des billets, donc je n'y passais plus. Mais ce soir, il était 19h, et les tourniquets étaient ouverts, les maisons étaient fermées, donc j'ai pu me balader dans cette petite rue, et voici une photo :

C'est assez étroit mais ça donne une idée. C'est agréable.

En redescendant, on a eu droit à un beau coucher de soleil :

avec le château et la cathédrale St Guy devant, c'était très beau.

Soirée retour de balade, on a mangé dans un restaurant, puis on est allé se coucher tôt pour pouvoir profiter de la matinée pour prendre des photos et ne pas rentrer trop tard.

Le matin, il fait très beau, grand ciel bleu. On part du musée par Václavské náměstí (la place Venceslas), un peu à contre jour :



Mais au moins, on peut bien voir le ciel bleu. On descend cette place en passant pas loin de Jindřišská věž, la Tour Henri :


Puis, après avoir parcouru un petit dédale de rues piétonnes, on arrive à Pražský orloj, l'horloge astronomique de Prague :


Juste à côté, se trouve Staroměstské náměstí, la place de la vieille ville de Prague :



Quand on regarde l'horloge, au-dessus, il est possible de monter sous le toit :


Et d'ailleurs, un touriste n'a pas manqué de me voir le prendre en photo :


On est ensuite allé sur Karlův most, le pont Charles, l'endroit le plus connu et photogénique de Prague, à mon sens. Voici l'entrée du pont, avec staroměstská mostecká věž, la tour du vieux pont :


Depuis le pont, on surplombe la Vltava :


On peut apercevoir Petřínská rozhledna, la tour de Petřín, une tour radio :


Pour revenir au pont, il y a des statues sur le pont, notamment celle-ci :


Et ce que j'aime bien, c'est la vue du Château :


Raph a voulu que je prenne une photo devant le château :


Regarde par là !


Voilà le château !


Ensuite, on est allé en face pour prendre d'autres photos dont celle-ci du pont avec le château :


Et la vue d'en face, où un funiculaire semble être en construction :


En rentrant, on est passé par cette petite place :


On est passé devant cet hôtel, où je suis allé la dernière fois que je suis venu, il y a 2 ans :


Et Raph n'a pas pu s'empêcher de goûter les spécialités locales, les trdelník (gâteaux cheminées) :


Il en a profité pour faire copain copain avec une guêpe, alors je les ai laissé s'amuser ensemble jusqu'à ce qu'il ait terminé son trdelník.

De là, on a repris nos affaires à l'hôtel, puis le métro direction Letňany pour rejoindre l'aérodrome et notre avion. Voici la photo de la tour avec le ciel pratiquement bleu, et l'avion derrière après le plein :


Une des curiosités de Prague, ou un des monuments connus sur place, c'est la tour de la télévision. On la voit bien sur cette photo :

Voici la tour :

Ce qui est sympa, ce sont les bébés qui se trouvent au milieu et qui transforme cette tour pas vraiment très belle en une curiosité locale (ces 2 photos datent de mon denier voyage en mai 2012 car on n'a pas eu le temps d'aller jusque là) :

Une fois reparti, par le même cheminement qu'à l'aller, on a quitté Prague, mais on a suivi les abords de la ville pendant un moment, pour y voir quelques lotissements intéressants.

Tout d'abord, des maisons cubiques, comme j'aime, dans le quartier Jahodnice :

Un peu plus loin, on aperçoit un lotissement entourré par une zone de verdure. C'est le quartier Hostivař, avec des maisons et totalement entourré par un golf :

Après on a ce quartier, avec uniquement des immeubles avec des couleurs vives. Le nom de la rue au milieu, c'est Bolevecká, mais je n'ai pas trouvé de nom pour le quartier, c'est en banlieu de Prague au sud-est :

On voit un grand parking et un centre commercial, c'est JYSK, un centre commercial tellement récent que sur Google Maps, on ne voit qu'un champ en friche.

On sort donc de la ville et on arrive à la campagne, avec de la forêt, à moins de 30 minutes de Prague en voiture, je pense, et voici le château Karlštejn :

Et le restaurant Mlýn Karlštejn, dans la maison blanche toit noir près du barrage. On voit aussi un petit parc de loisirs en haut à droite de la photo :

On continue et j'aperçoit un mini ferry sur une petite rivière avec une voiture dessus :

Le ferry s'appelle Nadryby, il traverse la Berounka pour 70 CZK (une voiture avec un conducteur, +10 CZK par passager, soit environ 2.90€ et 0.40€ par passager). C'est amusant !

On arrive à Plzeň, et j'aperçoit cette citée, que je trouve assez étonnante, le stade est au milieu des immeubles ! Il doit y avoir de l'ambiance des fois ! C'est le quartier Tachovská :

Ensuite, pour faire le retour et quitter la République Tchèque correctement, je passe par l'ancien poste de douane que j'ai connu dans les années 1990 à l'ouverture des frontières quand j'y suis allé pour la première fois en car. Maintenant, c'est devenu une aire de repos :

De retour en Allemagne, et en traversant, on a aperçu la ville de Amberg avec son centre ancien typique des villes allemandes en oval :

Une autre aire de repos, plus moderne, sur l'autoroute 6, à Kammersteiner, l'autoroute et l'aire de repos sont neufs :

Puis, un petit village, le hameau Immeldorf, de Lichtenau, en Bavière :

Ensuite on passe au-dessus d'une zone industrielle à Burgoberbach, avec des bâtiments que j'aime bien :

Et juste après, en traversant le village, des habitations dans le même style :

Ensuite, si vous avez envie de déménager à Herrieden, la mairie cherche à valoriser quelques terrains à bâtir pour les nouveaux arrivants. Pour tout renseignement, c'est sur ce site, qui est celui de la mairie, spécialement dédié à ceux qui cherchent un terrain à bâtir, donc pas de lotissement, chacun peut construire sa maison comme il veut, ici :

Et si ça peut vous intéresser, voici le centre ville à 2 pas de ces nouveaux terrains :

Toujours dans la même ville, il n'y a malheureusement pas d'aérodrome, mais un terrain d'aéromodélisme :

Il est même en activité, on voit un petit appareil à droite de la photo, qui venait de décoller.

On a même croisé, à cet endroit, un voyageur solitaire, assez haut puisqu'on était déjà autour de 3000ft, et il était au-dessus en sens inverse :

Pour arriver en directe finale sur un aérodrome contrôlé, à Schwäbisch Hall :

Cet aérodrome, où on s'est arrêté pour manger (il n'y a pas de restaurant, c'était juste un sandwich acheté à Prague le matin), est sponsorisé par la société Würth. C'est une société qui fabrique de l'outillage en Allemagne, et que l'on trouve en France. L'aérodrome s'appelle Adolf Würth. Apparemment c'est le grand-père de l'actuel président. L'ancêtre a créé l'entreprise près d'ici, et l'actuel la dirige et a son brevet de pilote. Si les avions qui sont dans le hangar lui appartiennent, il doit bien s'amuser. On a vu des Falcons, ...

On repart vers 15h15 pour une dernière branche de 2h30 vers Montargis pour éviter la douane d'Orléans.

On retrouve encore un centre Bosch, comme le circuit à l'aller. Cette fois, ce n'est pas un centre d'essai, plutôt un centre de recherche :

J'ai pris cette photo, car ça me rappelle le film Corner Office, qui se passe dans un grand centre entourré par un énorme parking, comme celui-ci.

Juste à côté, un autre bâtiment original, le campus de Münzing Chemie, une entreprise internationale de chimie basée en Allemagne :

Puis, Bretten, une petite ville de l'ouest de l'Allemagne :

Ensuite, on approche de la frontière et j'aperçoit le château de Karlsruhe, que j'étais allé voir en 2012, voir cet article :

Pour finir, voici le VOR de Troyes : TRO

Enfin, on arrive à Montargis. Le retour est toujours très long, c'est forcément moins agréable de rentrer que de partir, et dès que l'on est en contact avec Seine Info, on est comme à la maison, et parfois, ça peut durer une heure entre le moment où on prend contact avec Seine Info et le moment où on est arrivé, donc c'est long.

Après Montargis, retour à Orléans puis l'avion est rangé dans le hangar avec 10h de potentiel restant, ce qui laisse le temps d'un dernier voyage avant la prochaine visite.